Ardi est chasseur d’éléphants. Grâce à lui, il n’y en a aucun dans son village. Et d’ailleurs il n’y en a jamais eu, c’est bien la preuve qu’il fait correctement son travail ! Aucun éléphant ? Dans tout le village ? Alors, si c’est vrai, à qui sont ses oreilles qui dépassent des maisons ? Et pourquoi les arrosoirs semblent bouger tout seuls ? Un jour ou l’autre il faudra bien dire la vérité à Ardi : son village est rempli d’éléphants ! Et ce jour là il pourra compter sur Violette pour lui ouvrir les yeux et lui montrer que les éléphants ne sont ni méchants, ni monstrueux. Et qu’on peut se faire des amis en regardant un peu plus loin que le bout de sa trompe… euh… de son nez !

Un livre amusant et drôle qui aborde les thèmes des non-dits et des préjugés de manière subtile dans une fable éléphantesque. Magazine Nine

À chaque colère, Sasha se transforme en une gigantesque corneille, aussi impressionnante que sa fureur. Les passants, sa famille, ses camarades, tout son entourage devient la proie de l’animal furieux qui se réveille à chaque frustration, même minime. Jusqu’au jour où la colère prend une proportion monstrueuse et la corneille s’enfuit au loin. Sasha atterrit auprès d’une femme morse qui va lui permettre d’apprendre à faire la paix avec sa corneille.

Louison part à la cueillette aux champignons avec son grand-père. Mais arrivés au pied du grand chêne, il n’y a aucun champignon. Quelqu’un a dû les ramasser avant eux. La balade est donc finie ? Louison en a décidé autrement. Elle prend un chemin de traverse, direction la découverte de la forêt !

Un album sensible pour admirer la forêt et ses merveilles, ses couleurs, son parfum ; et pour s’imaginer toutes les aventures qu’elle peut offrir.

Camille Alessandroni saisit avec finesse les émotions de l’enfance face à la découverte de la nature. Elle nous prend par la main pour une balade en forêt qui nous rappelle que l’important n’est pas toujours la destination mais aussi le voyage.

La lumière dans les rideaux, le matin. Les ombres sur le mur, silhouettes de jeux sans fin. Une enfant nous raconte son admiration pour le soleil. 

Porté par des illustrations douces et lumineuses – proche de l’hyperréalisme – le poème de Morgane Bellec évoque les sensations que nous offre le soleil. De sa chaleur sur la peau jusqu’à ses reflets scintillants dans l’eau, elle admire ses rayons qui transforment tout ce qu’ils touchent.